lundi 26 mars 2012

Univers esthétique/platisque

J'ai été faire mes emplettes de décors et de costumes ! Je suis allé au Village des Valeurs pour trouver un costumes à moindre prix. J'ai déjà dépenser une bonne partie de mon budget : 70 $ . Par contre , le reste de mes dépenses ne seront pas tant couteuse . Il s'agit de verre en styromousse . J'ai été bien nantie dans ma quête de décors , puisque j'ai davantage récupérer des vieilleries que j'ai pu emprunter à ma mère. De plus, en marchant sur ma rue , j'ai constaté que le grand ménage du printemps était en cours , puisque plusieurs de mes voisins se sont débarrassé de porte que j'irais récupérer éventuellement.  J'ai pris quelques photos de ce vers quoi mon décors se dirige  !


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jeudi 22 mars 2012

Maquette de Mademoiselle








Après avoir réalisé la maquette, j'ai réussi à évaluer la quantité de travail qu'allait me donner ma sculpture. Cela ma permis de savoir ce qui va et ne pas marcher. Au cours du processus, je me suis aperçus que certain truc ne marchait pas mais j'ai pu me réajuster pour ne plus reproduire ces erreurs. Par exemple, je savais que cela n'allait pas être parfait avec le plâtre, cependant j'ai développé une technique afin d'avoir une apparence plutôt lisse. J'ai aussi compris qu'il était beaucoup plus simple de le faire à la canette d'aérosol, car au pinceau, ce n'était pas fluide du tout. J'ai aussi changé l'intérieur, j'ai opté pour des boules "moelleuse" au lieux d'avoir un intérieur qui était solide et peinturé. Bien entendu, ma version finale va être bien plus travaillé...

avancement


J’ai remarqué (à l’aide de vos commentaires) que je n’ai pas assez réfléchi sur la représentation de l’intérieur des statues. En y repensant c’est vrai que la beauté intérieur de chaque être humain est présente au moment ou celui-ci est lui-même, malgré ses défauts, ses caprices et ses imperfections. C’est pour cela que j’ai décidé de faire varier les intérieurs d’une photo a l’autre. Certaines auront des intérieurs colorés comme ceux que j’ai déjà représentés, d’autre auront du texte exprimant des qualités, défauts et mots représentatifs du sujet. Je veux faire varier l’intérieur afin de représenter l’individualité de chacun des sujets en m’inspirant de leur histoire a chacun. Je veux donc accompagner chaque image par un petit cartel sur lequel un petit texte mettra en situation l’œuvre par rapport au modèle. Je trouve que cette idée vient installer un lien entre le sujet et le concept, ce qui rend le tout beaucoup plus concret et humain. Le spectateur pourra donc mieux s’identifier dans l’œuvre et réfléchir. J’espère pouvoir atteindre un certain niveau d’honnêteté avec cette œuvre qui me permettre de mieux exprimer cette idée de camouflage de notre vrai identité. D’autres idées et croquis sont à venir.

mardi 20 mars 2012

Avancement dans le projet

J'ai donc commencé à prendre des photos, à faire des vectorisations et essais sur Illustrator et j'ai même commencé à écrire mon texte.

Pour ce qui est du texte, j'ai changé un peu ma volonté d'en faire un texte à saveur poétique et je me suis plutôt dirigée vers un texte anecdotique. Je me suis mise dans la peau d'un jeune garçon amérindien qui voit les blancs d'Europe envahir son espace de vie et détruire toute l'harmonie existante entre les écosystèmes qui permettaient aux Amérindiens de vivre une vie paisible, saine, libre et équilibrée. Comment ses amis les animaux, qui le guident chaque jour dans sa montée vers la sagesse, sont maltraités, exploités par ces étrangers qui viennent s'installer chez eux.

J'ai décidé de prendre cet évènement historique et de raconter le bouleversement d'un jeune amérindien car la cause des Indiens d'Amérique m'a beaucoup touchée lorsque j'ai commencé à lire des textes pour en savoir plus sur la signification des animaux. Je crois qu'un texte comme ça, qui blâme carrément les ancêtres de la majorité des Québécois, ainsi que ce mode de vie qui n'a pas changé jusqu'à aujourd'hui, est un bon moyen afin de créer une réaction vis-à-vis des spectateurs et peut-être, je l'espère, une prise de conscience.

Sur mes photos, que je désire ne pas dévoiler tout de suite, sont simples : un homme marqué d'une douleur nous regarde, comme s'il nous blame, nous reproche quelque chose....

Je cite le site amerindien.e-monsite.com/
                                              
LE COYOTE :C’est un joueur de tour, il a beaucoup d’humour. Le coyote tend aux autres un miroir où ils peuvent voir leur propre folie.

L'IMAGE SEMBLE PARFAITE! Le coyote, pour les Amérindiens, est un joueur de tour qui tend un miroir aux être humains où ceux-ci peuvent voir leur propre folie, ici la folie de maltraiter les animaux, de détruire les écosystèmes. Donc le miroir qu'il tend en regardant est la toile apposée au mur, et sur la toile, un homme nous blame. Il peut s'agir de notre reflexion, comme dans un miroir. On se regarde nous blamer nous-mêmes.
Bref, l'image, suivant cette idée, est très forte à mon avis. Et parler de la culture Amérindienne dans mon texte serait approprié suivant l'image et la reférence que j'utilise du coyote miroir.


Je tiens à souligner aussi que les Amérindiens portaient beaucoup de plumes et de peaux d'animaux. Néanmoins, ceux-ci le faisaient par nécessité, n'ayant pas beaucoup de ressources et les hivers étant arides pour leurs habitations non-isolées. Ils faisaient attention pour respecter les animaux et de redonner la perte de cette vie animale d'une autre façon. Ils se donnaient l'obligation de redonner à leur terre nourricière ce qu'ils en prennent. De plus, l'animal ne souffrait pas, ils ne torturaient pas les animaux. Ils utilisaient jusqu'au bout l'animal s'ils devaient le tuer.
Grande différence avec notre société commerciale qui utilise les animaux par bout, comme dans les laboratoires et les cirques, la maltraitance dans les usines à poules, à vaches, à cochons qui répugnent tous les amoureux des animaux.

mercredi 14 mars 2012

Calendrier, budget, Lieux

Calendrier

Budget
Je crois devoir utiliser mon budget de 80 $ attribué à chacun au complet puisque je suis allée voir Stéphane et celui-ci n'a pas recommandé de bandelettes de plâtre et lorsque je lui ai demandé de le faire il m'a répondu qu'il n'allait pas le faire. Je devrai donc acheter assez de bandelettes de plâtre pour recouvrir au complet mon coyote en cage à poule. J'ai parlé avec Simon et il y a possibilité que nous mettions nos fonds en commun pour acheter des plus gros paquets de bandelettes de plâtre pour nous deux.

Sinon, pour donner une idée, au Omer Dessers, le paquet de bandelettes de plâtre de 1 Lbs coûte 6,95 $ et le paquet de 5 Lbs coûte 25,95 $. Je demanderai sous peu à Stéphane l'endroit où il achetait normalement ses bandelettes de plâtre pour comparer les prix.


Lieux
Trois lieux sont potentiellement exploitables pour l'installation de mon oeuvre, des espaces vastes et épurés où l'on peut bien y circuler.

Lieu 1- adjacent à l'ascenseur au 2e étage



Lieu 2 – devant la salle Hubert-Reeves 


Lieu 3 – espace Hubert-Reeves    


   

jeudi 8 mars 2012

Deuxieme test sur modèle vivant

Après ma deuxième présentation orale j'avais oublié de publier les résultats de mon deuxième essai sur modèle vivant alors voici quelques images.

 








Texte Synthèse


L’importance accordée à la beauté physique est le sujet primaire que je veux aborder dans mon projet. Après m’être demandé pourquoi je m’intéressais tant à des images de mode de l’artiste Rankin, j’ai dû prendre un recul et évaluer ma perception du visage féminin et en relation, du corps humain. C’est à ce moment que je me suis rendu compte, qu’il y a avait en moi, comme en plusieurs autres, un besoin constant de modifier, améliorer et perfectionner le visage et le corps humain. Cette idée est assez troublante à mon avis car elle laisse entendre que le corps n’a qu’une importance visuelle, contrairement à son vrai rôle qui pour moi est un sorte de contenant pour ce qui est important : l’âme, l’esprit, l’intellectuel. Afin de représenter cette idée, j’ai décidé de faire une série de portrait représentant des jeunes femmes peinturées et maquillées en statue, sur lesquelles on verrait une sorte de décomposition de la couche extérieur afin d’exposer une intérieur vibrant et saturé de couleur. La statue, étant pour moi le symbole de la perfection, sculpté modelée à la perfection, vient alors être détruite afin de révéler la vrai beauté de l’humain. Cet intérieur sera abstrait, coloré et dynamique car ce qui rend une personne belle n’est pas quelque chose que définie, de descriptible, C’est une ensemble de traits de caractère, de personnalité et d’esprit qui rend quelqu’un véritablement beau. Cette idée représente pour moi, la beauté intérieure de l’humain tout en exprimant une idée d’individualité à travers les différents modèles. Malgré le fait que j’ai plusieurs autres variations et croquis pour la représentation de l’intérieur de la statue, le message reste le même. Je veux qu’à la vue de mon œuvre, les gens s’arrêtent et prennent conscience qu’il y a beaucoup plus à une personne que son apparence physique et que chaque être humain, dépourvu de son image est une créature complexe magnifique et véritablement belle.

mercredi 7 mars 2012

Texte Synthèse

Depuis mon entrée dans le programme d’art, j’essaie à travers mes projets de donner une signification à un objet et de le sortir de son contexte original. Voyant mon intérêt pour l’espace, l’aménagement et l’ambiance que peut contenir chaque pièce d’après son contenu, j’ai décidé de créer une petite pièce dont l’ambiance et les émotions y sont coincées.
Après plusieurs recherches, l’événement le plus marquant qui a vraiment capté mon attention était celui de l’Holocauste. C’est la période où le génocide juif fut déclenché. On arrachait les gens à leur habitat, à leur famille, à leur vie, pour les emmener en camps d’extermination où ils étaient condamnés aux travaux forcés, à l’intimidation et à l’obsession pour l’hygiène et la perfection. Autrement, ils étaient brûlés dans les fours crématoires, fusillés ou enfermés dans les chambres à gaz. J’ai mis la main sur plusieurs dossiers officiels portant sur les découvertes des cadavres et des cendres qui se trouvaient dans les camps d’extermination. Ces images troublantes m’ont inspirés pour le développement de mon œuvre et ainsi, j’en ai fait mon sujet. Mon but est donc de compresser dans une pièce très simple et épurée les sentiments de peur, d’angoisses et de colère d’une génération dont nous ne sommes que spectateurs. Ce qui m’amène à la relation de l’installation avec les spectateurs, qui est de l’impliquer dans cette phase marquante de l’histoire que nous effleurons à peine dans nos cours d’histoire du secondaire, sans jamais s’attarder sur les émotions et les circonstances dans lesquelles ont dû vivre ces milliards de familles. À aucun instant nous nous sommes arrêtés pour constater le côté de ceux dont l’existence était menacée. De là le lien du spectateur qui ne fait que regarder d’un œil passif, mon but est de l’inclure dans l’événement, de lui faire ressentir ce que les familles juives vivaient dans ces temps –là et aussi les retourner dans le passé, les souvenirs et rendre hommage aux martyrs. Mon œuvre est constituée en une pièce blanche, pour représenter la pureté en contraste avec le mal qui a été fait, qui contiendrais des boîtes blanches aussi, remplies de sable et de terre pour représenter les tombes, l’hygiène, les cachettes où ont dû se réfugier les familles pour échapper à leur sort, ainsi que les cellules dans lesquels ils étaient enfermées dans les camps. Mon installation prend peu à peu la forme d’une performance puisque tout d’abord, il y aura une personne placée à l’entrée de la pièce où sera exposée l’œuvre qui étampera un numéro, comme faisaient les soldats nazis aux détenus. Ainsi, les spectateurs font partie intégrante de l’œuvre. Aussi, la performance prend forme surtout lorsque je serais dans la pièce, vêtue de blanc. J’interagirai avec les boîtes en les déplaçant, les ouvrants puis refermant, pour représenter les travaux forcés, en me salissant au fur et à mesure que je déplace les boîtes, signe des maladies qui prennent de l’expansion à cause de la mauvaise hygiène et de la sous-alimentation. Enfin, en étalant de la terre et du sable sur la robe entière sera la scène finale qui veut dire tout d’abord, la mort qui emporte, mais aussi, notre implication dans l’histoire, en me salissant de terre, j’imprime les événements vécus des générations futures sur mon présent et sur mon propre vécu.

Enfin, mes craintes seraient que cette performance ne tourne en spectacle, tout le contraire de mes intentions.

Calendrier, Budget, Lieux

Voici le calendrier que je m'impose pour le développement de mon oeuvre:



Semaine 7
Semaine 8
Semaine 9
Semaine 10
Semaine 11
Semaine 12
Semaine 13
Construction de maquette à l’échelle en foam board et recherche de matériaux nécessaires à la construction et tests techniques.
Recherche scénario pour la performance et recherche de sons pour le montage.
Achat des matériaux et réservation de la salle Hubert-Reeves et permission pour emprunter les costumes du costumier.
Début de la construction de l’œuvre et tests d’éclairage à la salle Hubert-Reeves.
Construction (détails) finition et montage de la bande sonore.
Installation de l’œuvre et tests techniques et identification de l’oeuvre.
Rédaction de l’auto-évaluation, processus, etc.


Liste de matériel:

  • sable
  • terre 
  • 3 planches de bois
  • clous
  • 1 costume de militaire nazi 
  • 1 étampe
  • boîtes en carton
  • peinture blanche



Budget: 
La vaste majorité de mon budget ira évidemment sur le matériel ci-dessus. Je pourrai déterminer la somme exacte nécessaire dès la semaine prochaine, où j'aurai fait ma recherche de matériaux, mais il me semble que 80$ pourront suffir à me procurer le matériel dont j'ai besoin.


Lieux:
Le lieu qui serait idéal pour l'installation de mon oeuvre, serait la salle Hubert-Reeves tout d'abord pour les installations techniques qui s'y retrouvent mais également pour le concept de l'oeuvre que j'ai expliqué auparavant et où il s'agit de mettre les visiteurs en situation de spectateurs impuissants, mais tout aussi concernés et impliqués dans la pièce. Sinon, il y a aussi l'espace extérieur du Collège, sur le terrain face au bloc E, puisque je trouve que, encore là, on retrouve l'aspect d'emboîtement dans un espace clos, alors qu'on se retrouve dans un espace ouvert. Ce qui fait aussi référence aux camps d'exterminations qui se retrouvaient à l'extérieurs mais qui étaient la prison de ceux qui s'y trouvaient à l'intérieur. Mon troisième et dernier choix serait d'installer mon oeuvre dans le hall devant la salle Hubert-Reeves. Pour la même raison que la première, qui est que l'oeuvre sera sujet de spectacle dont nous sommes spectateurs puisque c'est un lieu où il y a beaucoup de passants et il est inévitable de le croiser si nous nous trouvons au deuxième étage.

Calendrier, Budget et lieux de présentation


Calendrier





Sem 7
Sem 8
Sem 9
Sem 10
Sem 11
Sem 12
Sem 13
Sem 14
Travail du scénario

Lecture littéraire inspirante
Prototype de mon scénario

Esquisses quant aux possibilités de scénographie

Tests de l’univers plastiques
Paufinement de mon scénario

Analyse de mon scénario

Recherche quant à la scénographie
(décor , sons , projection)

Première pratiques avec acteurs

Recherche des matériaux finaux

Recherche des accessoires finaux

Recherche des costumes finaux

pratique avec acteurs

Réservation
de la salle

Vérifications des aspects techniques
Création du décor

Pratique avec acteurs
Création/Finitions
du décor

Pratique avec acteurs

Rédaction
Auto-évaluation
Finition des décors

Détails,
Ajustements

Documentation

Mise en scènes
Finales
Dans l’univers plastique

Rédaction
Auto-évaluation
Rédaction
Auto-évaluation

Budget

Je compte répartir mon budget en trois catégories : les matériaux du décors, les accessoires et les costumes. Ainsi, compte tenu de la charge colossal d’achats à faire , il m’est évident que 80 $ est une maigre somme.  Je vais quand même tenter de m’y rapprocher en axant ma recherche de costumes et d’accessoires sur des emprunts dans ma garde-robe et dans mon habitacle.

Ainsi, je prévois :
50 $ pour l’achat de matériaux ( cups à café , portes,  styromousse …)
20$ pour l’achat de costumes ( cravates, tailleurs , chemise blanche , maquillage blanc)
20 $ (dont un 10 $ de ma poche) pour l’achat d’accessoire manquant ( théière , toutous…)

Lieux de présentation

Voici les lieux ou j’aimerais bien que ma scénette se déroule en ordre de préférence :
1.    Salle Hubert-reeves
2.     Stage de bistrot étudiant
3.     En plein milieu du hall d’Ignace

J’aimerais par contre, préférablement, présenté ma scénette à la salle Hubert-Reeves étant beaucoup mieux équipés en techniques d’éclairage, de son et  plus apte à recevoir une scénographie. De plus, j’aimerais bien suivre le modèle traditionnel du théâtre et que mes spectateurs soient assis devant la scène totalement avalé par le jeu d'éclairage , de scénographie , de sons et des acteurs.


Texte synthèse


Étant présentement confronté à mon avenir par des questionnements portant autour de mon futur choix d’université et de carrière éventuel,   l’instant fut opportun pour porté réflexion aux diverses portraits de vie qui pourraient me coller. J’en suis venue à développer un dédain du fonctionnariat et des métiers à cravates, étant beaucoup trop castrant,  dénué de créativité, dogmatique et vide de sens, de quête, pour moi. À mon avis ce genre de métiers est absurde, par son manque de rêve, d’épanouissement passionnel et sa réalité à vouloir répondre à un système douteux. Au fond, la critique que j’ai cultivé du fonctionnariat tire premièrement du système dingue à lequel il répond. Travailler 5 jours 7 , 45 heures semaines , à répéter les mêmes actions dénués de passions, de sens personnel, pour un chèques tous le jeudis du mois est à mon avis insensé. C’est prendre pour acquis une vie. C’est vivre 2 jours par semaine, soit la fin de semaine et donc vivre le 1\4 de notre vie. C’est se gaspiller pour du gaspillage. C’est un peu comme Sartre dirait « Qu'est-ce qu'exister ? Se boire sans soif.  » .

Mon projet aura donc comme but de critiquer l’absurdité que cultivent les métiers à cravates et la bureaucratie. De plus, que de créer une remise en question du choix de nos vies.  La façon dont je vais y arrivé sera par la création d’une scénette qui mettra en avant-plan un haut dirigeant d’une compagnie bidon qui sera ravagé par la routine, l’ennuie et l’étouffement de son travail. Ma scénette ne sera pas seulement porté sur le négatif des métiers à cravates, un aspect positif y sera glissé : une solution à la problématique de mon personnage sera développée. Cette solution se définira par une quête du personnage vers la création, la folie, le rêve, l’invention et l’imaginaire. Pourquoi ces concepts, puisqu’à mon avis ils devraient être au centre de chaque décision prise, pour nous évitez de tomber dans la banalité.  Voici une citation qui traduit bien l’intention que je veux donner : « L’homme est à inventer chaque jour.  » ( Sartre ) . J’ai choisie comme procédé la scénette, puisque j’ai toujours eue le désir de faire un projet qui marierait littérature et univers plastiques. Après avoir lu des pièces comme Rhinocéros, Ubu Roi, Les chaises et Fin de partie, et vue des scénographies de ces mêmes pièces, je trouve que la dramaturgie est un art des plus complet et je voudrais donc m’y lancer. Je trouve impressionnant la complicité qui peut découler entre l’univers plastiques d’une pièce et sa prose littéraire. L’un ne peut aller sans l’autre.

Ainsi, je tenterai à travers la création de ma scénette de créer une réaction et un questionnement , chez le spectateur, quant à nos choix de vie Je montrerai du doigt l’absurdité de certains choix et je viserai à dévaloriser certaines carrières vide d’essence, tel que celles du fonctionnariat. Mon intervention se voudra plus vaste que seulement le sujet traité par le personnage principal. Elle tentera une remise en question complexe chez le spectateur.



 512 mots

mardi 6 mars 2012

Texte synthèse


La cruauté envers les animaux est une problématique actuelle qui retient mon attention depuis plusieurs années, mais qui a su m’interpeler de plus bel depuis le retour en force des manteaux de fourrure au Canada. Le projet d’Intégration en Arts et Lettres est donc un moyen pour moi de faire valoir les droits des animaux sous la forme d’une œuvre d’art.

La commercialisation de la fourrure n’a été qu’un guide pour moi afin de choisir quel animal j’allais mettre en avant-plan dans l’œuvre. Le coyote, selon cette perspective, semblait un choix logique. Le contraste flagrant qui existe entre la perception des tribus amérindiennes du coyote, le voyant comme un porteur de vie, et l’état de matière qu’en font les industries de fourrure a su guider ce choix. Par contre, le commerce de la fourrure n’est pas le sujet principal, il se retrouvera dans le texte engagé de la toile apposée au mur.
J’ai choisi la sculpture puisque celle-ci possède un caractère environnant qui joue beaucoup plus avec la compréhension du spectateur qu’une simple toile. Je veux que le spectateur se questionne, qu’il tourne autour du coyote, mais qu’il puisse réellement comprendre la problématique et avoir une prise de conscience qu’en se tournant vers la littérature.
Il s’agit de mettre en commun deux moyens de présentation ; la littérature et l’art visuel. Ces deux disciplines ont longtemps été utilisées afin de dénoncer des sujets inquiétants et/ou tabous. L’installation aura l’apparence d’une exposition au musée car normalement, nous contemplons l'animal souffrir, comme nous contemplons des œuvres d’art, donc dans la perspective où je désire changer les rôles,  c'est au tour de l'animal de contempler l'humain souffrir. L’humain sera dans une fâcheuse situation, mais pas à l’agonie, et il se retrouvera en une illustration sur le mur.

Pour conclure, je veux susciter une prise de conscience du spectateur face au problème de la cruauté envers les animaux avec l’élaboration d’une œuvre à la fois tridimensionnelle et empreinte d’une littérature engagée.
327 mots

Texte synthèse


Comme nous le savons déjà, mon projet d’intégration sera une sculpture qui aura l’apparence d’une femme. Ma sculpture aidera à sensibiliser les gens face au phénomène des femmes battues. Ce qu’on doit savoir, c’est que mon but premier est de séduire le spectateur, et que par la suite je voudrais avoir une réaction choc de sa part. Je voudrais traiter d’un sujet qui est très délicat et triste et lui ajouter ma touche pour lui donner un aspect un peu enfantin. Suite à la discussion que nous avons eu, je ne veux pas donner un résultat dont l’école voudra m’empêcher de l’afficher, mais bien un projet dont la personne qui jugera, se dise au départ que c’est une jolie sculpture sans aller plus loin, mais que par la suite il découvre la signification et qu’il réalise que cela porte sur la femme qui se fait battre et donc qu’il se sente un peu coupable d’en aimer les couleurs et les formes. Je veux toujours rester sur la même vision du début, je sais que ce n’est pas souhaitable, mais je suis convaincu que cela va donner un résultat digne du projet. Bien entendu, je vais continuer à faire des croquis qui ont plus de corps que les premiers, donc comme ça je vais pouvoir analyser ce qui a du bon sens, ou ce qu’il faut que je change au plus vite. Les nombreux tests que je vais faire sur ma maquette détermineront si je peux réaliser mon format final avec les mêmes matériaux en employant la même technique que j’avais envisagée au départ, c’est-à-dire de la broche à poule enrobé de plâtre que je vais par la suite sabler. Finalement, j’espère avoir été un peu plus clair dans la manière de m’exprimer face au sujet de ma sculpture qui sera espérons-le, finira par arriver à quelque chose.

lundi 5 mars 2012

Suite de la deuxième présentation

Je fais donc un suivi sur la présentation que j'ai faite au cours dernier et je vais donc apporter les quelques petites clarifications qu'il restait à faire.

On m'avait posé la question : pourquoi donner l'allure d'une exposition au musée?
                - Car nous sommes souvent spectateurs de la cruauté, comme nous sommes spectateur dans une salle de musée. Nous contemplons l'animal souffrir, donc dans la perspective où je change les rôles, alors c'est au tour de l'animal de contempler l'humain souffrir.

Aussi le questionnement de l'homme martyr
             - On ne parle pas tant d'un homme martyr. L'idée de l'homme martyr a su guider mes intentions vers la représentation d'un être humain en situation défavorable, mais mon but n'est pas de dénoncer la violence faite aux humains, mais bien aux animaux. Il suffit donc seulement que je prenne en photo le visage d'un homme qui semble malheureux, en situation fâcheuse ou triste.

Pour ce qui a trait à la traite de fourrure
                    -J'ai décidé d'un peu mettre de côté cette problématique dans l'aspect visuel, mais elle se retrouvera dans mon texte comme exemple pour illustrer l'exploitation des animaux au profit d'un désir de luxe égoïste de l'être humain. Elle n'est donc plus le fil conducteur de mon oeuvre, mais bien une facette qui m'a permis de choisir quel animal j'allais mettre en avant-plan.
                       -Je me questionne toujours sur l'incrustation d'un élément humain sur le coyote. Si j'en fais une, ce sera un bout de chair humaine. Peut-être un bout dans sa bouche, ou peut-être un peu autour de son cou. Je désire cependant garder cette alternative au stade d'idée et de l'essayer au moment de la confection de l'oeuvre afin de voir si l'effet est justifié ou si cet ajout fait ''trop''.
                         - Le message propre donc est la cruauté envers les animaux, et non la traite de fourrure abusive et cruelle. Le coyote est un symbole plutôt qu'une raison, c'est à cause de la traite de fourrure au Canada que j'ai choisi cet animal.

On m'a aussi demandé la question : Que veux-tu provoquer ou susciter chez les spectateurs?
                          - Je veux qu'il y ait un certain questionnement, qu'ils ressentent la présence du coyote à leurs côtés, qu'il fassent le tour, mais que seulement à la lecture du texte ils comprennent de quoi il s'agit dans cette oeuvre.

Aussi, on m'a posé : Qui est vulnérable dans ton oeuvre?
                         -L'animal même si les rôles sont inversés, car nous sommes rationnels et il est évident que jamais les animaux ne vont prendre le dessus sur l'humain. Même si je veux créer l'idée que notre espèce soit inférieure, cette idée ne restera pas dans la perception du spectateur, et c'est en ce sens que l'on prouve la vulnérabilité de toute espèce vis-à-vis l'homme.

Il y avait, pour finir, certains questionnements autour du texte. Je ne crois pas avoir à tant définir de quoi il va s'agir puisque c'est un texte personnel, bourré d'idéologies et qui ne va pas changer l'allure de mon oeuvre, quel qu'il soit.

Voilà!!

Power point


http://chantalserriere.blog.lemonde.fr/2009/11/29/la-solution-les-chaises-de-ionesco/
http://pascalelafraise.files.wordpress.com/2010/03/cropped-blog32.jpg

http://sds.parsons.edu/blog/2009/04/14/styrofoam-used-tray-project-no-tray-left-behind/