Voici ce dont ressemble ma maquette
Quelques croquis si je décide d'intégrer sur mon coyote du maquillage amérindien
J'estime une très lourde charge de travail pour ce projet-ci, mais je compte y mettre tous les efforts afin de le finir en bonne et due forme.
mercredi 11 avril 2012
mardi 10 avril 2012
Avancement du projet de la toile
Voici les photos que j'ai prise au tout début :
J'ai choisi une des photos que j'ai modifiée sur photoshop.
Ce que le texte ressemble sur les mêmes dimensions (30 pouces par 36 pouces)
Quelques petits indices de mesure
Coyote format réel : au garrot 60 cm ou 23,622042 pouces
Coyote format maquette : au garrot 6,35 cm ou 2,5 pouces
Toile format réel : 30 pouces par 36 pouces
Toile format maquette : 9,6774 cm ou 3,81 pouces par 8,0518 cm ou 3,17 pouces
J'ai choisi une des photos que j'ai modifiée sur photoshop.
Ce que le texte ressemble sur les mêmes dimensions (30 pouces par 36 pouces)
Quelques petits indices de mesure
Coyote format réel : au garrot 60 cm ou 23,622042 pouces
Coyote format maquette : au garrot 6,35 cm ou 2,5 pouces
Toile format réel : 30 pouces par 36 pouces
Toile format maquette : 9,6774 cm ou 3,81 pouces par 8,0518 cm ou 3,17 pouces
Texte du tableau
Voici le texte que j'utiliserai sur la toile apposée au mur. Texte que j'ai écris, retravaillé, etc.
On m’a élevé volage, libre. Flottant avec
harmonie avec le pollen des hautes herbes, légèreté d’oiseau. Brise qui
ébouriffe mon échine. Mes mains dans cette terre, cette poussière nourricière,
la laissant tomber en s’infiltrant entre mes doigts. Retombant comme ces chutes
d’eau qui se fracassent sur des rochers anciens. Ces odeurs qui chatouillent
mes narines, m’émeuvent en un battement de paupières. On m’a élevé captif.
Attentif. Scruter avec tous mes sens la beauté des écosystèmes. Mon œil est une
loupe, je vois, tout est plus clair. Comment tout est coordonné, comment tout
s’enchaîne. Nous, on obéissait aux leçons de nos consœurs, les bêtes sauvages.
Car nous étions libres et sains et bien comme elles l’étaient, nous étions
aussi sauvages, déambulant dans cette immensité de calme. Madame la tortue
m’avait enseigné l’importance de la prudence et de ne pas précipiter nos
décisions. Le loup m’a enseigné la loyauté lorsque je le contemplais avec sa
compagne, fidèle. Monsieur le bison m’a proposé de favoriser un temps de
réflexion sur le sens de la vie et la valeur de la paix. Réflexion que j’ai
voulu approfondir et faire perdurer. Mère la chouette qui m’a enseigné la
sagesse de transformer nos points faibles en points forts. À la manière des
troupeaux, des clans de sœurs et de frères mêlaient leur sang en chantant,
accompagnés d’un tambour Pueblo et de longues plaintes des flûtes de cèdre des
grands chefs guerriers. L’esprit des vents. Les animaux étaient mes égaux, mes
amis, mes semblables, mes inspirations. Ils étaient mes professeurs. Je ne
pouvais concevoir leur faire du tort. Des bijoux. Puis mon petit cœur de petit
homme s’est fait écrasé à petits coups de pilon comme ceux qu’a donnés ce petit
garçon d’Europe sur de tous petits papillons. Sur mes papillons. J’ai vu le
sourire, la satisfaction qui se dessinait dans ses yeux, sur ses lèvres. Je ne
comprenais pas. Puis j’ai vieilli auprès d’étrangers qui me montraient leur
menton. Je m’inclinais, comme ont commencé à faire mes amies les bêtes. Ils
m’ont déshérité d’un cosmique de feu, d’air, d’eau et de terre. Ils m’ont
déraciné de cette forêt lianeuse qui s’entortillait autour de mes jambes, au
gré des saisons. Ils m’ont volé ce monde de loups m’hurlant en chamaille leur
souffrance. Quel gâchis. J’ai 500 ans d’âge, je suis maintenant parmi vous.
Pour vos pilules vénéneuses, vous piquez mes lièvres, lepus, inspirantes
frivolités. Pour vous divertir, vous ornez de coups des bêtes mythiques,
imposants ivoires éléphantesques. Honteuse réalité, vous destructeurs. Pour
votre image, cette image salie et répugnante, vous tuez des animaux sages, les
découpez en morceaux et les transformez en zipper tendance. Vous chassez d’un
territoire à l’autre tous les êtres vivants dignes qui nous ont guidés, nous,
leurs protecteurs. On m’a parlé d’un certain Descartes. Il vous a dit de
dominer le monde, de profiter des ressources et d’exploiter les animaux à vos
fins. Mon maître guerrier, à moi m’a dit qu’il fallait que je respecte ce que
mère nature m’a donné et que je vénère mes confrères, que nous appartenions
tous au même cycle de la vie. Que la raison n’est pas une composante valable
pour que j’abuse d’eux. Vous, étrangers étrangleurs, vous n’êtes pas capables
d’être heureux dans le chaos que vous avez vous-mêmes créé, votre désolation.
Moi, j’étais pur, sain et enraciné au mode de pensée naturel. Voyez comment JE
suis bien.
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