mardi 20 mars 2012

Avancement dans le projet

J'ai donc commencé à prendre des photos, à faire des vectorisations et essais sur Illustrator et j'ai même commencé à écrire mon texte.

Pour ce qui est du texte, j'ai changé un peu ma volonté d'en faire un texte à saveur poétique et je me suis plutôt dirigée vers un texte anecdotique. Je me suis mise dans la peau d'un jeune garçon amérindien qui voit les blancs d'Europe envahir son espace de vie et détruire toute l'harmonie existante entre les écosystèmes qui permettaient aux Amérindiens de vivre une vie paisible, saine, libre et équilibrée. Comment ses amis les animaux, qui le guident chaque jour dans sa montée vers la sagesse, sont maltraités, exploités par ces étrangers qui viennent s'installer chez eux.

J'ai décidé de prendre cet évènement historique et de raconter le bouleversement d'un jeune amérindien car la cause des Indiens d'Amérique m'a beaucoup touchée lorsque j'ai commencé à lire des textes pour en savoir plus sur la signification des animaux. Je crois qu'un texte comme ça, qui blâme carrément les ancêtres de la majorité des Québécois, ainsi que ce mode de vie qui n'a pas changé jusqu'à aujourd'hui, est un bon moyen afin de créer une réaction vis-à-vis des spectateurs et peut-être, je l'espère, une prise de conscience.

Sur mes photos, que je désire ne pas dévoiler tout de suite, sont simples : un homme marqué d'une douleur nous regarde, comme s'il nous blame, nous reproche quelque chose....

Je cite le site amerindien.e-monsite.com/
                                              
LE COYOTE :C’est un joueur de tour, il a beaucoup d’humour. Le coyote tend aux autres un miroir où ils peuvent voir leur propre folie.

L'IMAGE SEMBLE PARFAITE! Le coyote, pour les Amérindiens, est un joueur de tour qui tend un miroir aux être humains où ceux-ci peuvent voir leur propre folie, ici la folie de maltraiter les animaux, de détruire les écosystèmes. Donc le miroir qu'il tend en regardant est la toile apposée au mur, et sur la toile, un homme nous blame. Il peut s'agir de notre reflexion, comme dans un miroir. On se regarde nous blamer nous-mêmes.
Bref, l'image, suivant cette idée, est très forte à mon avis. Et parler de la culture Amérindienne dans mon texte serait approprié suivant l'image et la reférence que j'utilise du coyote miroir.


Je tiens à souligner aussi que les Amérindiens portaient beaucoup de plumes et de peaux d'animaux. Néanmoins, ceux-ci le faisaient par nécessité, n'ayant pas beaucoup de ressources et les hivers étant arides pour leurs habitations non-isolées. Ils faisaient attention pour respecter les animaux et de redonner la perte de cette vie animale d'une autre façon. Ils se donnaient l'obligation de redonner à leur terre nourricière ce qu'ils en prennent. De plus, l'animal ne souffrait pas, ils ne torturaient pas les animaux. Ils utilisaient jusqu'au bout l'animal s'ils devaient le tuer.
Grande différence avec notre société commerciale qui utilise les animaux par bout, comme dans les laboratoires et les cirques, la maltraitance dans les usines à poules, à vaches, à cochons qui répugnent tous les amoureux des animaux.

1 commentaire:

  1. Je crois qu'à ce stade, le visuel est très important. J'imagine que tu y travailles fort en viruel d'Après ce que je comprends. Ce nouvel angle amérindien peut effectivement t'aider. MAis le risque est aussi de perdre ton sujet ou de le diluer avec une autre injustice aussi forte et un thème aussi fort. Mais ne le laisse pas tomber, C,est l'équilibre entre les deux que tu dois mesurer. Le visuel, les matériaux, le texte, la mise en situation qui doivent être bien dosés.

    RépondreSupprimer