lundi 5 mars 2012

Suite de la deuxième présentation

Je fais donc un suivi sur la présentation que j'ai faite au cours dernier et je vais donc apporter les quelques petites clarifications qu'il restait à faire.

On m'avait posé la question : pourquoi donner l'allure d'une exposition au musée?
                - Car nous sommes souvent spectateurs de la cruauté, comme nous sommes spectateur dans une salle de musée. Nous contemplons l'animal souffrir, donc dans la perspective où je change les rôles, alors c'est au tour de l'animal de contempler l'humain souffrir.

Aussi le questionnement de l'homme martyr
             - On ne parle pas tant d'un homme martyr. L'idée de l'homme martyr a su guider mes intentions vers la représentation d'un être humain en situation défavorable, mais mon but n'est pas de dénoncer la violence faite aux humains, mais bien aux animaux. Il suffit donc seulement que je prenne en photo le visage d'un homme qui semble malheureux, en situation fâcheuse ou triste.

Pour ce qui a trait à la traite de fourrure
                    -J'ai décidé d'un peu mettre de côté cette problématique dans l'aspect visuel, mais elle se retrouvera dans mon texte comme exemple pour illustrer l'exploitation des animaux au profit d'un désir de luxe égoïste de l'être humain. Elle n'est donc plus le fil conducteur de mon oeuvre, mais bien une facette qui m'a permis de choisir quel animal j'allais mettre en avant-plan.
                       -Je me questionne toujours sur l'incrustation d'un élément humain sur le coyote. Si j'en fais une, ce sera un bout de chair humaine. Peut-être un bout dans sa bouche, ou peut-être un peu autour de son cou. Je désire cependant garder cette alternative au stade d'idée et de l'essayer au moment de la confection de l'oeuvre afin de voir si l'effet est justifié ou si cet ajout fait ''trop''.
                         - Le message propre donc est la cruauté envers les animaux, et non la traite de fourrure abusive et cruelle. Le coyote est un symbole plutôt qu'une raison, c'est à cause de la traite de fourrure au Canada que j'ai choisi cet animal.

On m'a aussi demandé la question : Que veux-tu provoquer ou susciter chez les spectateurs?
                          - Je veux qu'il y ait un certain questionnement, qu'ils ressentent la présence du coyote à leurs côtés, qu'il fassent le tour, mais que seulement à la lecture du texte ils comprennent de quoi il s'agit dans cette oeuvre.

Aussi, on m'a posé : Qui est vulnérable dans ton oeuvre?
                         -L'animal même si les rôles sont inversés, car nous sommes rationnels et il est évident que jamais les animaux ne vont prendre le dessus sur l'humain. Même si je veux créer l'idée que notre espèce soit inférieure, cette idée ne restera pas dans la perception du spectateur, et c'est en ce sens que l'on prouve la vulnérabilité de toute espèce vis-à-vis l'homme.

Il y avait, pour finir, certains questionnements autour du texte. Je ne crois pas avoir à tant définir de quoi il va s'agir puisque c'est un texte personnel, bourré d'idéologies et qui ne va pas changer l'allure de mon oeuvre, quel qu'il soit.

Voilà!!

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