mercredi 7 mars 2012

Texte synthèse


Étant présentement confronté à mon avenir par des questionnements portant autour de mon futur choix d’université et de carrière éventuel,   l’instant fut opportun pour porté réflexion aux diverses portraits de vie qui pourraient me coller. J’en suis venue à développer un dédain du fonctionnariat et des métiers à cravates, étant beaucoup trop castrant,  dénué de créativité, dogmatique et vide de sens, de quête, pour moi. À mon avis ce genre de métiers est absurde, par son manque de rêve, d’épanouissement passionnel et sa réalité à vouloir répondre à un système douteux. Au fond, la critique que j’ai cultivé du fonctionnariat tire premièrement du système dingue à lequel il répond. Travailler 5 jours 7 , 45 heures semaines , à répéter les mêmes actions dénués de passions, de sens personnel, pour un chèques tous le jeudis du mois est à mon avis insensé. C’est prendre pour acquis une vie. C’est vivre 2 jours par semaine, soit la fin de semaine et donc vivre le 1\4 de notre vie. C’est se gaspiller pour du gaspillage. C’est un peu comme Sartre dirait « Qu'est-ce qu'exister ? Se boire sans soif.  » .

Mon projet aura donc comme but de critiquer l’absurdité que cultivent les métiers à cravates et la bureaucratie. De plus, que de créer une remise en question du choix de nos vies.  La façon dont je vais y arrivé sera par la création d’une scénette qui mettra en avant-plan un haut dirigeant d’une compagnie bidon qui sera ravagé par la routine, l’ennuie et l’étouffement de son travail. Ma scénette ne sera pas seulement porté sur le négatif des métiers à cravates, un aspect positif y sera glissé : une solution à la problématique de mon personnage sera développée. Cette solution se définira par une quête du personnage vers la création, la folie, le rêve, l’invention et l’imaginaire. Pourquoi ces concepts, puisqu’à mon avis ils devraient être au centre de chaque décision prise, pour nous évitez de tomber dans la banalité.  Voici une citation qui traduit bien l’intention que je veux donner : « L’homme est à inventer chaque jour.  » ( Sartre ) . J’ai choisie comme procédé la scénette, puisque j’ai toujours eue le désir de faire un projet qui marierait littérature et univers plastiques. Après avoir lu des pièces comme Rhinocéros, Ubu Roi, Les chaises et Fin de partie, et vue des scénographies de ces mêmes pièces, je trouve que la dramaturgie est un art des plus complet et je voudrais donc m’y lancer. Je trouve impressionnant la complicité qui peut découler entre l’univers plastiques d’une pièce et sa prose littéraire. L’un ne peut aller sans l’autre.

Ainsi, je tenterai à travers la création de ma scénette de créer une réaction et un questionnement , chez le spectateur, quant à nos choix de vie Je montrerai du doigt l’absurdité de certains choix et je viserai à dévaloriser certaines carrières vide d’essence, tel que celles du fonctionnariat. Mon intervention se voudra plus vaste que seulement le sujet traité par le personnage principal. Elle tentera une remise en question complexe chez le spectateur.



 512 mots

1 commentaire:

  1. Pertinence et cohérence .9/1
    Organisation de la synthèse 2.1/2,5
    Justification , qualité de l’argumentation 2.8/3,5
    Qualité de la présentation 1/1
    Respect du code écrit 1.7/2
    Total 8.5
    Pour l’évaluation, je serai tout de même un peu fonctionnaire, malgré mon absence de cravate.
    Malgré les petits problèmes de français (accords, inattention), une argumentation qui glisse un peu sur des lieux communs qui ne sont pas tout à fait faux mais pas complètement vrai non plus ( il y a des fonctionnaires et des travailleurs à cravates qui sont plus vivants et passionnés que certains étudiants ou travailleurs sans cravates), ton texte a du souffle et une intention très claire et bien exprimée. Intro réussie, la présentation du projet et sa mise en scène et les quelques arguments que tu y présentes nourrissent bien notre curiosité. Ce qui fait un peu défaut, c’est l’argumentation de la forme de ton projet particulier. À part le fait que ce soit des saynettes, un mariage entre arts visuels et plastiques avec la littérature, quel est ta stratégie pour tenter cette remise en question du spectateur. Comment vas-tu l’accrocher ?

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