mardi 28 février 2012

La maison du récomfort

Jeudi le 23 février, je suis allé visiter la maison du récomfort. La maison du récomfort est un refuge de femme battues dans Verdun. J'ai rencontré la directrice du centre, Stéphanie Delage, afin de compléter ma recherhe et pour  en apprendre plus en profondeur sur le sujet. En plus de ma liste de questions que j'avais préparé à l'avance, durant plus d'une heure, Stéphanie m'a expliquée la situation de la femme en général, comment considère-t-on qu'une femme est mal traité, etc. De plus, je lui ai parlé de mon projet, de mes intentions et du résultat que je voulais donner à mon projet, afin de m'assurer si j'étais sur la bonne voie afin de ne pas donner de mauvaise représentation au public.

Voici ma liste de questions:
-Dans quel état sint les femmes quand elles rentrent dans l'institut?
-De quel milieu viennent-elle?
-Qu'ont-elles subies?
-Qu'ont-elles en commun?
-Que font-elles une fois passées au travers de cet enfer?
-Combien de temps cela leur prends pour reprendre un mode de vie normal?
-Qu'est-ce qui les ont poussées à ne pas s'être libérées avant?
-Quels matériaux défini le mieux la femme quand elles rentre dans le centre?
-Quels matériaux défini le mieux la femme quand elles sortent dans le centre?
-Mon projet reflète-t-il bien la femme visée?

Il faut d'abords différencier l'inégalité des sexes et les chicanes de couples. On ne peux pas dire qu'une femme est mal traitée à cause que le couple ne cesse de s'engueuler et qu'une fois la femme à frappée l'homme ou l'homme à frappé la femme, cela doit être bien plus grave que cela. En fait, cela prend l'apparence d'un cercle progressif. L'homme n'est pas du tout un batteur de femme typique comme dans les films, sinon tout son plan tomberait à l'eau. Le meilleur ami du conjoint, est le temps, il est un manipulateur de première classe, il s'arrange pour que la femme tombe en amour avec et comme ça, elle est beaucoup plus vulnérable. Il peut attendre quelques années avant de commencer à prendre des décisions risquées. Il commence tout doucement en devenant moins respectueux envers elle, en disant qu'elle cuisine mal, à commençant à lui donner de plus en plus de tâches pour qu'elle reste de plus en plus à la maison et qu'elle se fatigue avec le temps. Par la suite, l'homme prend le monopole de l'argent, lui dit qu'elle n'a plus besoins de travailler pour qu'elle fasse plus de tâches à la maison, car il fait assez d'argent pour subvenir à leur besoin. Comme il a le contrôle de l'argent, elle ne peu plus rien faire vraiment, car c'est lui qui décide de l'argent qu'elle prendre. Par exemple, il manque du lait, il lui donne de l'argent pour qu'elle aille à l'épicerie et lui donne le montant juste pour ne pas qu'elle aille la liberté d'acheter d'autre chose. Par la suite, la situation empire jusqu'à l'isolement, où la femme ne sort plus du tout de la maison. On retrouve des cas où la femme n'a jamais mise les pieds dehors...

De plus, l'homme joue sur l'estime de la femme, il commence à lui dire qu'elle ne vaut rien, qu'elle cuisine mal, que la maison n'est pas bien nettoyer, donc la femme commence à croire qu'elle n'est bonne à rien. Au lieu de lui dire de tout manger son assiette, elle met la faute sur elle et le fait qu'il a travaillé tout la journée donc il est fatiguer, et que le lendemain se sera un repas majestueux. De plus, comme ils ont passé du bon temps avant d'en arriver à ce point, elle a toujours espoire que cela redevienne comme avant. Si jamais elle se tanne un jours, il y aura le principe de la lune de miel, c'est-à-dire que si l'homme va légèrement trop loin et que la femme tiens sont bout, il va dire qu'il s'excuse et qu'il l'aime, il va lui envoyer des fleurs, lui faire plaisir, lui dire que c'est la plus belle, que sans elle il ne serait rien. Tous ces balivernes pour que la femme revienne...et sa fonctionne. Un autre scénario qui arrive souvent est que la femme s'en sort en allant dans un refuge, cependant l'homme avoir changer et qu'il va faire des efforts pour elle et que ça ne sera plus comme avant et qu'ils vont voyager, etc.

Coup de malheure, la femme n'est pas aidée par sa famille. En effet, même si ce sont ses enfant, ils vont se ranger du côté du père, car ils vont se ranger du côté de la force et non du bords de la famille où il y a de la faiblesse. Ils vont même commencer a adopter le même comportement du père, involontairement. Totalement seul, la femme ne peut même pas se ranger du côté de sa famille, car c'est trop de pression familial. La femme a beau se plaindre et en discuter avec ses parents ou amies (si il lui en reste, car son mari l'a convaicu qu'ils étaient inutils), sa famille va lui répéter qu'il n'est pas si pire, car lors de souper de famille, il joue le rôle du mari exemplaire. Toujours prêt à aider, il est de bonhumeur il traite sa femme comme une princesse. De plus les histoires de la femme sont difficle à croire, car elle n'a jamais de blessures physique, une autres des stratégie du mari, car si elle reviendrait avec des blessures, sa famille se rendrait compte que cela n'a pas de bon sens. La seul chose que le monde autour d'elle arrive à dire c'est: "tu dois exagérée". Avec ce constat, elle commence à croire que c'est de sa faute et qu'elle ne fait qu'exagérer les faits, mais au fond elle n'y ai pour rien.

Tout porte à croire que ces femmes ont quelque chose en commun qui ne marche pas dans leur personnalité dans leur milieu social ou qu'elles ont des troubbles d'affection. Étonnament, ces femmes n'ont absolument rien en commun, elle sont simplement tombée sur un fin manipulateur qui est le fruit du hasard. En effet, les femmes qui sont mal traitées proviennent de tous les milieux sociaux, des plus riches aux plus pauvres. Cependant au centre que j'étais, ils ne traitent pas le plus aisées, car qu'on le veuillent ou pas, ils ont plus de ressources que les démunies. Cela n'a non plus rapport avec l'intelligence ou le tempéremment, certaines des ces femmes ont des maîtrises et ne sont jamais rentrées sur le milieu du travail, parce qu'elles sont tombées dans cette relation. La culture n'a aucun lien non plus, on y retrouve autant de québécoises que d'immigrantes, de plus certaines des ces immigrantes n'ont jamais vu le jours ici, depuis qu'elles sont arrivées, elles sont enfermée dans des petits appartements. Pour cela, la maison du récomfort doit s'occuper de guider la femme dans le vie de tous les jours (par exemple comment prendre le métro). En plus ce sont des femmes de tous les âges, dans leur maison, on y retrouve des jeunes adultes comme des femmes dans la soixantaine.

Pour ce qui concerne mon projet, elle est totalement en accord avec comment j'avais vu les choses, elle approuve le fait que la statut soit lisse, car les hommes n'emploient aucunes violences envers ces femmes. Elle aimait aussi la position de la femme en soumission et le fait qu'on soit à proximité sans pouvoir y toucher représentait bien le fait que n'importe quelle femme  à l'entoure de nous peut subir ce traitement. La proximité qu'on peut avoir avec la statut est bien, car cela représente le malaise qu'on peut ressentir face à une situation qui est proche de nous, mais qu'on ne veut pas trop s'occuper parce que ce n'est pas de nos affaires. Elle m'a aidé à clarifier un choix; celui du visage. J'hésitais entre faire un visage avec une expression de fureur ou simplement aucune expression. Elle m'a grandement suggéré de ne faire aucun visage avec une simple définition du nez, car la femme ne peut exprimer ses émotion et comment elle se sent, car elle garde simplement tout à l'intérieur.

jeudi 23 février 2012

Développement plus détaillé..

En faisant mes recherches sur la chute du mur de Berlin, j’ai retrouvé des informations sur le génocide juif sous le régime du dictateur Adolf Hitler, et je me suis lancée sur ce sujet. Très vite, cet événement a capté mon attention et je me suis rendue compte que c’était le sujet qui coordonnait parfaitement à ce que j’avais en tête. J’ai donc poursuivie mes recherches et j’ai trouvé des témoignages de survivants, le journal intime d’Anne Frank, qui a marqué l’histoire de son témoignage, ainsi que des dossiers que L’album d’Auschwitz, qui est la seule évidence visuelle du processus d’extermination mis en place dans le camp d’Auschwitz-Birkenau, en Pologne. Il s’agit d’un album d’environ 200 photos qui décrit le processus d’arrivée, la sélection la confiscation des biens et la préparation en vue de l’extermination. Suite à ces découvertes, j’ai aussi trouvé plusieurs documentaires et films qui ont été réalisés en mémoire du génocide. Voici comment tout a débuté :

« Herschel Grynszpan, jeune juif polonais, assassina en 1938, le conseiller de l'ambassade d'Allemagne à Paris. Cet homicide fut utilisé comme prétexte par Hitler pour lancer contre les juifs des opérations de grande envergure qui aboutiront, trois jours plus tard, à la "Nuit de Cristal".Herschel Grynszpan
 "La Nuit de Cristal (en allemand Reichskristallnacht) est le nom donné à des actes de violence qui ont eu lieu durant la nuit du 9 au 10 Novembre 1938 en Allemagne, alors sous le Troisième Reich. Il s'agit de pogroms, de destructions de synagogues, de magasins, de lieux d'habitations et d'agressions contre des personnes identifiées comme juifs.
Six millions de juifs, dont 1,5 million d'enfants, furent assassinés pendant la Shoah dans les pays occupés par l’Allemagne nazie. 

Une grande partie de l’Europe est alors sous la domination nazie et la majorité des États et des peuples garde le silence sans intervenir et pire encore, certains collaborent avec les assassins. 

Et cependant, quelques-uns, au risque de leur propre liberté ou même de leur vie, tendent une main secourable pour sauver des enfants ou des familles juives.

L'aide apportée aux juifs a revêtu des formes très diverses ; elles peuvent être regroupées comme suit : 
 

Héberger un enfant ou une famille chez soi, ou dans des institutions laïques ou religieuses, à l'abri du monde extérieur et de façon invisible pour le public.
 

Aider un juif à se faire passer pour un non-juif en lui procurant des faux papiers d'identité ou des certificats de baptême (délivrés par le clergé afin d'obtenir des papiers authentiques). 
 

Aider les juifs à gagner un lieu sûr ou à traverser une frontière vers un pays plus en sécurité, notamment accompagner des adultes et des enfants dans des périples clandestins dans des territoires occupés et aménager le passage des frontières.

 

Adopter temporairement un enfant juif pendant la durée de la guerre. 
 

Qui sont les Justes parmi les nations ? 

Certains sauveteurs furent des hommes d'église qui considéraient la résistance au nazisme et l'aide aux juifs victimes du génocide nazi comme un impératif religieux.

D’autres étaient animés des idéaux humanitaires, d’autres encore révoltés par ce que leurs fonctions pouvaient les amener à commettre, comme de nombreux policiers ou gendarmes.

Des Allemands, militaires ou des civils employés dans les pays occupés, ont su dire « non » aux exactions de leurs dirigeants, méritant ainsi, au péril de leur vie, le titre de Justes parmi les nations.
De 1941 à 1945, on estime que 5 100 000 personnes, sans distinction d'âge, de sexe et de religion, furent assassinées pour la seule raison qu'elles étaient considérées comme juives par L'État nazi et que, comme telles, elles constituaient une menace mortelle pour la race aryenne. Ce chiffre représentait alors les deux tiers de la population juive d'Europe et le tiers du peuple juif tout entier. »



Des juifs capturés dans le ghetto de Varsovie partent pour un camp d’extermination, en 1943.




Je poursuis toujours mes recherches pour en savoir plus mais mon projet prend vie de jour en jour. J’ai toujours l’idée de la pièce de maison constituée de deux murs, comme je l’ai présenté dans mon premier croquis. Cependant je cherche une signification plus symbolique aux meubles qui seront dans la pièce et donc, je pense à un concept autre que des articles de maison traditionnels. J’ai pensé à mettre plusieurs boîtes un peu partout dans la maison, qui représenteraient les cachettes où se logeaient les juifs pour ne pas se faire arrêter. Le concept de la projection c’est l’histoire d’une famille non-juive qui tente d’aider leurs amis juifs à échapper au Nazis. Le scénario est encore à travailler mais c’est l’idée de départ que je me propose. Mon but à travers cette installation est de faire vivre au spectateur la peur et l’angoisse que vivaient ces juifs durant cette période, puisque nous avons tendance à écouter en classe d’histoire parler des nazis, du génocide et de tous ces événements tragiques, sans se rendre compte à quels point ils ont été dramatiques et insupportables à la population d’autrefois. L’installation aura lieu dans la salle Hubert-Reeves, encore pour les mêmes raisons, qui sont de donner l’impression que nous sommes si proches de ces événements mais que nous y sommes aussi loin et impuissants. Pour ainsi concrétiser mon idée, je compte mettre à la porte d’entrée de la salle un officier nazi qui étampera un numéro suivit  d’un triangle à tous les spectateurs qui entrent dans la salle, pour représenter ce que faisaient les gendarmes aux citoyens juifs lorsqu’ils les emmenaient au camp d’extermination, pour mieux les identifier. Ainsi, les spectateurs se sentiront visés et lorsque la projection aura lieu, ils pourront s’identifier au personnage juif.

Les chaises seront aussi placées en forme de demi-cercle, comme suit, pour créer une atmosphère familiale face à l’installation et aussi pour donner l’allure d’une salle de thérapie, comme s’ils étaient des survivants juifs qui se rappellent de ces horreurs.



Mon but est donc de revivre ces événements au lieu de tout simplement apprendre leurs dates de début et de fin, comme nous le faisons à l’école depuis si longtemps, et de faire réaliser les gens que sont des faits réels qui se sont véritablement produits et dont des milliers d’humain comme nous qui ont péri dans des conditions atroces et non uniquement des chiffres que nous nous efforçons d’apprendre par cœur!

La prochaine étape est pour moi d’écrire le scénario de la projection et de faire les tests physiques nécessaires pour la projection 3D. Suivront le montage sonore, dont je compte inclure une partie du discours d’Hitler à propos des juifs et d’autres effets sonores. Plus de recherche et de témoignages seront de mise pour que je puisse reconstituer les sentiments exacts et le déroulement du processus d’extermination.



Je me suis inspiré de l’artiste Krzysztof Wodiczko, qui lui, fait des projections sur des objets 3D à grande échelle. Comme par exemple :




WODICZKO, Krzysztof, « The Homeless Projection Civil War Memorial »



« Ses œuvres témoignent d’un engagement social profond. Il est reconnu pour être un activiste culturel. « Il intervient surtout dans l’espace public pour détourner, modifier et manipuler le message initial établit par les « vainqueurs ». De cette façon, il choque, dénonce et transforme l’opinion publique »2. Il prône une création didactique et critique qui instruit le public. À travers ses projections publiques, véhicules et dispositifs technologiques, il s’intéresse aux droits humains, remet en question la classe dirigeante et tente de donner une voix aux marginaux et aux victimes d’abus.

Krzysztof Wodiczko utilise la projection pour transformer les monuments et les édifices publics en métaphores axées sur des contradictions de la vie sociale et politique. Dans les années 1980, ses premières projections sont fixes. Elles mettent en évidence la lourde charge historique et politique de monuments symbolisant le pouvoir, la bureaucratie et le triomphe, détournant ainsi la fonction sociale de ces lieux établie par les autorités, qui les présentent comme des attractions culturelles, touristiques et historiques. Ainsi, il invite le public à prendre conscience des réalités qui se cachent derrières ces monuments symboliques. À partir des années 1990, il projette sur des structures urbaines symboliques des images vidéo plutôt que des images fixes. Il commence alors à solliciter la participation des communautés en relation avec les lieux de projections. il met en parallèle l’aspect statique et monumental des bâtiments avec les témoignages des individus vivant dans l’ombre de ces monuments.»



C'est pourquoi Krzysztof Wodiczko est l'artiste qui m'inspire le plus pour l'oeuvre que je veux réaliser.



mercredi 22 février 2012

Concept défini

Intention/but : Dénoncer la cruauté envers les animaux sous la forme de la traite de la fourrure.

PQ dénoncer la cruauté? : À mon avis, toute espèce est digne de respect et une seule espèce ne devrait pas exploiter toutes les autres pour leur confort et leur apparence. Je crois qu'il serait important de cesser cette cruauté et de trouver d'autres moyens que de toujours utiliser l'animal afin d'arriver à nos fins.

PQ la fourrure? : Car c'est une industrie en grande expansion ces dernières années et que dans certains pays, comme la Chine (plus grand importateur de fourrure finie au monde), il n'y a pas de règles morales imposées aux compagnies et donc la cruauté y est tout à fait inacceptable. 

PQ le coyote? : Je voulais faire mon oeuvre plus spécifique à la situation au Canada. Il est un des 5 animaux les plus chassés pour leur fourrure. Pour les cultures Amérindiennes, il est le signe d'une nouvelle naissance et il est porteur de Vie. On peut donc y dénoter un contraste très fort entre cette représentation et l'utilisation qu'on en fait, nous, société commercialisée.

Comment je compte m'y prendre? : Selon le principe d'inversion : je vais placer mon coyote en position de supériorité sur mon humain qui sera en fâcheuse situation.

PQ un coyote en 3D? : Je trouve que l'aspect 3D met les spectateurs plus en relation avec ce qui ce passe. Cela crée une atmosphère que je trouve intéressante (atmosphère que j'ai vécue à la Parisian Laundry avec l'oeuvre Prédateur)

PQ l'insertion de la littérature? : La littérature m'intéresse depuis toujours et en lisant des informations sur la littérature engagée (Albert Camus, Robert Desnos, Jean-Paul Sartre) et sur le lettrisme (Isidor Isou), j'ai décidé que je n'allais pas seulement dénoncer par l'art visuel, mais aussi avec les mots. Faire un texte à saveur poétique, mais engagé, avec quelques références d'auteurs comme René Descartes (qui voulait qu'on exploite la terre).

Comment j'insère la littérature? : À travers le visage d'un homme ou d'une femme désespéré(e) formé par les lettres de mon texte.

Je compte réaliser ce tableau là avec l'aide de illustrator. Le visage sera d'abord une photographie que je prendrai et que je transfèrerai sur illustrator avec de la vectorisation. Je transfèrerai à la main les lettres avec les couleurs correspondantes sur un panneau d'environ 24po par 36 po ou peut-être un peu plus grand.

Je compte réaliser la base de mon coyote en cage à poule et recouvrir le tout avec du plâtre. Pour le recouvrir, plusieurs choix s'offre à moi.
1)J'aime beaucoup le style de Robert Bradford
                Amalgame de divers objets
2) Faire un fini réaliste qui ressemble au travail de Nick Mackman
                                     Elle utilise l'argile, mais d'autres finis peuvent faire l'affaire
3) Créer une texture et un mouvement comme le fait Caroline Gregson
Je choisirai l'aspect qui m'intéresse le plus au moment des maquettes

Quelques croquis
   Il y a possibilité d'habiller mon coyote pour lui donner un caractère humain plus fort.

Le lieu que je crois être tout désigné pour présenter mon oeuvre serait dans l'espace ouvert devant la salle Hubert Reeves. Je veux qu'on ait l'impression que mon coyote se retrouve à une exposition et qu'il regarde une toile. Une salle d'exposition c'est ouvert, spacieux, donc je veux que le lieu soit pareil.

Dossier Complet

L’intention de mon projet est de Représenter l’intérieur de l’être humain tout en dénonçant l’importance accordée à la beauté physique. J’ai décidé de représenter ce concept à travers une série de portraits représentant une statue qui se décompose afin de dévoiler une œuvre qui représente la beauté intérieur de l’être humain.

Mon projet consiste alors d’une série de portraits de jeunes femmes différentes sur je viendrai faire des interventions a l’aide de peinture et de maquillage afin de recréer l’image d’une statue. Après avoir fait la proposition d’une série dans laquelle il n’y a qu’un sujet qui se décompose graduellement, des croquis et des tests m’ont révéler que l’effet visuel ne me satisfaisait pas. C’est dont pour cela que j’ai décidé d’utiliser des sujets différents dans chaque photos de façon à ce qu’il y  ai un côté plus universel au projet et l’idée d’individualité.

Dès le début, l’artiste qui m’a le plus inspiré est Rankin. Après avoir analysé mon projet, j’ai conclu que ce qui m’attirait le plus et ce que j’espère pouvoir apprendre de Rankin est son travail de la couleur sur le corps humain. Il y a une balance délicate entre la couleur et le visage. En les travaillant tous deux dans la même œuvre il est difficile de ne pas en perdre un. C’est ce qui m’impressionne le plus dans son travail et c’est ce que j’espère pouvoir atteindre dans mon œuvre.

Pour ce qui est de la représentation de l’œuvre dans l’espace d’exposition, la série de portraits d’Aziz+Cucher m’a montré combien la présentation est importante. Il est difficile de ne pas séparer chaque image et de la voir comme ca propre œuvre. Dans la série d’Aziz+Cucher j’ai pu remorquer combien des images avec un thème identique peuvent être présenté ensemble sans un sentiment de répétition.

Finalement, pour l’aspect photographique, les portraits de Levi Van Veluw m’ont inspiré. L’éclairage froid, le côté simple et propre de l’image, concentrant l’attention du spectateur sur le contenu, sont tous des aspects que j’aimerais recréer dans mon œuvre.

Malgré l’évolution visuelle de mon projet, tous les tests et les croquis que j’ai fait ont amené plusieurs questionnements :
  • Combien de photos vais-je produire?
  • Quels sont les possibilités pour la représentation de la beauté intérieure?
  • Comment seront placés les modèles?
  • Quel sera le format des photos?
  • Comment vais-je interpeller le spectateur?
  • Le sujet sera-t-il complètement détaché de l’œuvre, sera-t-il un simple support pour l’œuvre?

À mon avis, toutes ces questions ne m’inquiètent pas, elles me permettront de garder on projet en évolution constante. Je pense avoir la réponse a certaines de ces questions mais qui dit que cela ne changeras pas. Pour l’instant je les garde en tête afin de rester ouverte à toute autre source d’inspiration et d’idée.

L’étape suivante fut d’explorer les possibilités qui se rattachent a cette représentation de l‘intérieur de l’être humain. Malgré le fait que je savais assez bien la route que je voulais prendre, rien ne m’empêche de tester tous pleins de différentes choses au cas où je découvre des choses. J’ai mentionné auparavant que je voulais un intérieur coloré, contrastant et abstrait afin de représenter la beauté et la complexité de l’âme et de l’esprit. J’ai par contre fais quelques modifications a mes photos pour tester différents intérieurs et voici ce que j’ai produit.

Celui-ci n’est qu’une représentation rapide de l’idée de couleur, et de couleur saturé que je voulais produire. Bien sur qu’en vrai vie le travail de couleur sera beaucoup plus intéressant et moins linéaire. Par contre, l’idée de contraste intense entre la couleur et le blanc est quelque chose qui m’intéresse énormément.





Dans ce test, j’ai pensé au dripping. Étant un art abstrait basé sur l’usage de la couleur, j’ai pensé que ca pourrait bien se porter a mon projet. Je trouve que le dripping a un côté visuelle très esthétique malgré le chaos et le désordre, je ne peux m’empêcher de penser que c’est visuellement très attrayant.





Ensuite m’es venue l’idée du texte, Malgré le fait que je voulais rester dans l’abstrait, je me suis demander si du texte pourrais venir ajouter une dimension intéressant au projet. J’ai pensé que je pourrais venir écrire des statistiques sur l’estime de soi et les maladies liées a ce dernier chez les adolescentes. Cela viendrait créer un lien entre le concept et la jeune femme dans la photo.




Après avoir travaillé le texte dans mon dernier croquis, une deuxième idée m’e venue en tête. Encore dans le travail du texte, j’ai pensé intégrer dans les craques du texte calligraphique avec des témoignages du modèle.  Un texte honnête sur les sentiments véritables du sujet face au thème de la beauté Intérieure. J’aime beaucoup le côté engagé du sujet que cela vient créer et je trouve que ça rajoute un côté personnel.




Ensuite, j’ai essayé de remplacer l’intérieur par du papier peint. Étant un élément purement décoratif et visuellement attrayant j’ai pensé que ça serai une idée intéressante. De plus, il y a l’idée de se fondre dans un décor malgré le fait que celui-ci sert d’embellissement. C’est un peu ironique.





Des visages dans le visage. L’idée d’intégrer des portraits du sujet beaucoup plus naturels et beaux dans un visage qui lui est blanc, neutre et plate vient encore renforcer l’idée de beauté intérieure. Malgré le fait que cette idée devrai être créer numériquement je la considère quand même.




Finalement, dans le même esprit que mon premier croquis, j’ai pensé au travail de la couleur, mais cette fois ci à l’aide de plus d’éléments abstraits. L’usage de lignes courbes et de différents éléments viendrait rendre l’œuvre plus dynamique et intéressante qu’un simple travail de couleur.




 De tous ces croquis, celui que j’ai retenu est celui du texte calligraphique avec des témoignages. L’aspect honnête et engagé du sujet viendrait interpeller le spectateur d’avantage. L’idée que ce dernier doive s’arrêter et lire ce qui est  écris viendrait créer une participation qui l’aidera à comprendre et considérer l’œuvre.

J'ai donc décidé que l'intérieur des statues sera dans certaines images du texte et dans d'autres de l’abstraction coloré. Le mélange des deux représente bien tout ce que je veux que mon projet véhicule.

Finalement, j’ai du décider d’un lieu d’exposition. Idéalement, j’ai pensé au couloir du deuxième étage de Saint-Paul entre les toilettes et la salle Hubert Reeves. Le passage d’étudiants y est abondant et ces derniers passent des deux directions. Puisque mon œuvre n’a pas de lecture spécifique, un couloir me semble maximiser la présentation de ma série de photos. De plus, l’idée que ces visages soient dans un endroit ou les gens passent tous les jours renforcent l’idée que ces personnes qui sont représentés comme des œuvre d’art ne sont ni plus ni moins que des jeunes femmes de tous les jours, de filles que tout le monde connais. Au cas ou cet endroit ne fonctionnerais pas, j’ai aussi penser au couloir en face de la bibliothèque à Saint Paul ou le long mur en face de l’entrée (a gauche) d’Ignace Bourget.




mardi 21 février 2012

Synopsis


SYNOPSIS

Phillemon , 38 ans , fonctionnaire à cravate, ne goûte plus le goût des oranges, n’entend plus les moineaux chantés et n’éprouve plus la moindre fébrilité à la vue de Zoey Deschanel. La vie l’a avalé, bouffé tout rond. Phillemon est vide, plus vide que l’antimatière. Et il n’a pas vraiment le temps d’aménager son intérieur émotif de meubles IKEA. Sa cravate lui prend tout son cou, toute sa tête. Elle l’étouffe, l’étrangle. Il l’a porte 27 heures sur 24 heures. Phillemon est haut-tyran d’une société de styromousse spécifique aux cups à café. Il a l’existence d’un beige 2 crèmes un sucre. La vie lui est absurde et désespérante. Il tentera donc de créer du mouvement dans sa stagnation ennuyante en imaginant et en réinventant sa vie à coup de fantaisie. Le caractère enfantin dans son imaginaire sera une forme de fuite et de refus du monde adulte qui le lasse. ‘’L’adultère , une tromperie de l’enfance ‘’, dira-t-il,  Il rêvera donc son existence et se laissera entrainé par la folie lors d’un thé en compagnie de toutous. Le personnage après une crise de délire, lors de cette même soirée, perdra toute espoir au rêve. Il décidera d’aller rencontrer le trépas à la clinique d’en face. La clinique d’en face est reconnue pour ses traitements spécialisés en cessation de la vie. Une salle d’attente est disposée à leur clientèle pour attendre la fin de leurs jours. Phillemon s’y présentera.

dimanche 19 février 2012

Les chaises , de Ionesco

chaises theatre

J'ai commencé la lecture de la pièce Les Chaises de Ionesco. Je pense que la lecture complète de celle-ci m'orienta vers plusieurs pistes quant à des idées de scénographie e quant à la composition de mon texte. Je retrouve aussi plusieurs points en commun entre ce que je tente de concrétiser et son oeuvre. Par exemple , les thèmes qui y sont abordé sont commun à mon projet.  L'oeuvre traite de la solitude , de l'ennuie , de la folie , du rêve . La quête de vouloir rebuter la routine et l'ennuie , la quête de vouloir rêver sa vie, de se l'imaginer pour ensuite la créer .

''Comment rêver sa vie quand le réel vous étouffe, vous écrase, vous désespère ? A cette question Ionesco répond : en laissant libre court à votre imagination, en inventant, en vivant, en étant « neuf » à chaque lever de soleil. C’est ce que répètent sans cesse les deux vieux à qui ce prince de l’absurde que fût Ionesco donne vie sur le plateau.''
http://www.marseille.com/les-chaises-de-eugene-ionesco-theatre-du-jeu-de-paume-aix

Image inspirante

Voilà des images de la scénographie ,de la pièce Ubu Roi de Jarry, mise en scène par Frank Berthier. 
Celui-ci met l'accent sur les éléments à travers la blancheur du décor et des costumes en contraste avec le discours éclaté de l'oeuvre. 

Voici une citation ,de ce dernier , qui se marie très bien à 'optique que je voudrais donner à mon personnage :

A ceux qui crient aux loups, qui ne retrouvent que la politique du Président et ne voient que les autres dans ce personnage, il faut leur rappeler que Jarry disait : « Monsieur Ubu est un être ignoble, ce pourquoi il nous ressemble. […] Il est un enfant terrible que personne n’ose contredire. » Eh bien oui, Ubu roi, parle de pouvoir et d’argent, de NOTRE pouvoir et de NOTRE argent, à nous, petits tyrans de tous les jours. N’oublions pas que dans les démocraties tous les citoyens sont l’Etat et n’essayons pas de nous bander les yeux pour ne voir que le mal chez les autres. Ce qui est bien ici, c’est que, selon l’auteur, « Vous serez libres de voir en Ubu les multiples allusions que vous voudrez ». Ça, c’est la liberté.



http://unfauteuilpourlorchestre.com/ubu-roi-dapres-alfred-jarry-mise-en-scene-franck-berthier-au-vingtieme-theatre/

Voici une autre scénographie , cette fois-ci , de la cantatrice chauve de Ionesco , que je trouve fort intéressante


Ces deux dernières images vous donnent un aperçu de l'espace et de l'atmosphère dans lequel mon personnage baignera .

jeudi 16 février 2012

Choix du sujet et premier croquis

Cette semaine, mon travail s'est enligné vers le choix du thème principal de mon oeuvre. J'ai finalement choisi la chute du mur de Berlin. J'ai beaucoup été inspiré du film ''Le Tunel'' et j'ai surtout cherché èa comprendre les émotions qui se vivaient durant cette époque. Il y a eu des familles qui se sont séparés, d'autres ont été tué pour avoir essayer de franchir le mur qui les séparait de leur famille ainsi que la multiprésence des espions qu'on appela plutard ''la Guerre Silencieuse''. Voici un bref résumé de ces événements:


Histoire du Mur de Berlin

Dates décroissantes    Titres seulement    (5 réponses)

1961
12 août

Construction du Mur de Berlin

 

Dans la nuit du 12 au 13 août 1961, les autorités de la Républiquedémocratique allemande (RDA) commencent à couler du béton et à tendre des barbelés sur la ligne qui sépare à Berlin la zone sousoccupation soviétique de la zone sous occupation américaine, anglaise et française. En interdisant la libre circulation entre les deux parties de la ville, les Soviétiques veulent stopper l'émigration des citoyens est-allemands et asphyxier économiquement Berlin-Ouest. Le "mur de la honte" tombera le 9 novembre 1989, annonçant la chute du communisme en Europe et l’effondrement de l’URSS.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) Histoire de la RFA -Histoire du Mur de Berlin Histoire de la RDA Histoire de la Guerre froide
1961
27 août

Face à face au chekpoint Charlie

 

Deux semaines après la construction du mur de Berlin, le checkpoint Charlie est le théâtre d’une épreuve de force entre Américains et Soviétiques. Pendant plusieurs heures, blindéssoviétiques et américains, distants de quelques dizaines demètres, se font face au niveau du point de passage entre Berlin-Est et Berlin-Ouest. Soucieux de ne pas risquer un conflit armé pour de simples provocations, les deux armées reculeront.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) Histoire du Mur de Berlin Histoire de la Guerre froide
1989
9 novembre

Le Mur de la honte tombe

 

Les autorités est-allemandes annoncent que les personnes désirant se rendre à l'ouest peuvent "passer par tous les postesfrontaliers entre la RDA et la RFA ou par Berlin-Ouest." A partir de 22h00 des milliers de Berlinois massés près du Mur ouvrent un à un les postes frontières. Déjà le 7 novembre un million de manifestants à Berlin-Est avait entraîné la démission collective dugouvernement communiste. Après 28 ans de séparation entre l'est et l'ouest, le mur de la honte s'écroule entraînant bientôt dans sachute le communisme soviétique.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS Dossier histoire de Berlin -Histoire du Mur de Berlin Réunification Histoire de la Guerre froide
1990
3 octobre

Réunification de l'Allemagne

 

A minuit l'Allemagne en liesse, fête sa réunification. Un traitéd'union, bientôt ratifié par l'ensemble de la communautéinternationale, met fin à la division. A Berlin, des centaines de milliers de personnes ont entonné "l'Hymne à la joie" de Beethovenen agitant des drapeaux rouge, or et noir. Après la chute du mur de Berlin en novembre 1989, une nouvelle Allemagne est née.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale Dossier histoire de BerlinHistoire du Mur de Berlin Réunification Histoire de l'Etat
1991
20 juin

Berlin, capitale de l'Allemagne réunifiée

 

Après la chute du mur de Berlin en 1989 et la réunification en 1990, les parlementaires allemands décident de redonner à Berlinson statut de capitale. C'est Bonn qui depuis la partition de l'Allemagne faisait office de capitale fédérale. Le Palais duReichstag, incendié par les nazis en 1933 sera rénové et accueillera le Bundestag (parlement allemand) en 1999.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin Capitale Histoire du Mur de Berlin Réunification Histoire de l'Etat



source: 
http://www.linternaute.com/histoire/motcle/843/a/1/1/mur_de_berlin.shtml




Les bâtiments limitrophes, tels que les immeubles de la Bernauer Straße, où le trottoir se situait dans l'arrondissement de Wedding (donc à Berlin-Ouest), et les rangées sud d'immeubles dans l'arrondissement Mitte (donc à Berlin-Est), furent tout simplement intégrés dans le dispositif de séparation entre les deux moitiés de la ville. Avec une opération coup de poing, les autorités de RDA firent murer les entrées d'immeubles et les fenêtres des rez-de-chaussée. Les habitants concernés ne pouvaient accéder à leurs logement que par les cours intérieures qui se trouvaient en territoire de RDA. C'est ainsi que de nombreux logement furent évacués de force dès 1961, non seulement dans la Bernauer Straße, mais aussi dans d'autres quartiers frontaliers.

Avec la construction du mur, certaines places ou quartiers entiers furent divisés abruptement d'un jour à l'autre, et le réseau suburbain de transports publics fut en partie neutralisé. Le soir du 13 août, le maire de Berlin déclara dans une allocution publique, devant le chambre des députés: «(...) Sous les yeux du monde entier, le sénat de Berlin condamne les mesures inhumaines et illégales adoptées par ceux qui veulent séparer l'Allemagne, opprimer Berlin-Est et menacer Berlin-Ouest (...).»


Entre 1961 et 1989, plus de 100.000 personnes ont essayé de fuir la RDA en franchissant la frontière entre les deux Allemagnes ou le mur de Berlin. Plus de 600 fugitifs ont été abattus par les gardes-frontières de RDA, ou ont trouvé la mort autrement. On dénombre au moins 136 morts autour du seul mur de Berlin au cours de cette période.


source: http://www.berlin.de/mauer/geschichte/index.fr.html





 De plus, j'ai dessiné un premier croquis de la pièce dans laquelle serait projeté le court métrage




L'oeuvre ''Le jardin du Sommeil'' m'a également inspiré par l'ambiance et les émotions ressentis à travers l'installation.




Voici également d'autres images qui m'ont inspirées: