Suite du cours 2

 Isidor Isou

Kiki smith

 Nick Mackman

Isidor Isou

Barbara Kruger

 Isidor Isou

Joseph Kosuth

 Sayaka Ganz

 BGL


J’ai fait quelques recherches sur des artistes qui m’intéressent ou qui ont fait des oeuvres qui peuvent s’apparenter à quelques aspects de l’oeuvre que je compte réaliser.

En commençant avec un artiste que Gilbert m’a proposé : Joseph Beuys qui en 1974, à New York, a fait la performance “I like America and America likes Me”. Cet Européen est arrivé en Amérique en bandant ses yeux pour ne rien voir de la civilisation pour se faire transporter dans une pièce qui ne contenait que du foin, des journaux et un coyote. Pendant une semaine, il essayait d’apprivoiser l’animal et à plusieurs reprises il s’armait d’une couverture de feutre et d’une canne, créant une image intéressante qui suscitait l’attention de l’animal. Il voulait démontrer par cette performance le fossé existant entre la nature et les villes modernes et il évoque aussi les Amérindiens décimés dont il commémore le massacre lors de la conquête du pays.


Ensuite, l’artiste Kiki Smith m’a également intéressée puisque celle-ci représente souvent des loups à aspect disproportionnel qui interagissent avec des humains, toujours des femmes. Comme cette artiste, je compte représenter l’existence du lien entre l’homme et l’animal, mais d’une façon tout à fait contraire à la réalité. L’animal se retrouvera en situation de supériorité par rapport à l’être humain. De plus, elle utilise plusieurs formes d’art dont deux que je compte exploiter, la sculpture et le dessin/peinture.


Lors d’une visite à la Parisian Laundry où BGL était exposé, j’ai été subjuguée, et le mot n’est pas exagéré, par l’œuvre « Prédateur » faite en bois brûlé. C’est en voyant cette œuvre que j’ai décidé que mon coyote serait en 3D et à l’échelle, donc que les proportions soient vérédiques. L’aspect diforme de l’animal, une forme imparfaite, est aussi un aspect que je pourrais explorer.


Nick Mackman, une sculpteure d’animaux en argile, utilise un fini de Raku pour faire ses œuvres. Elle a réalisé beaucoup de sculptures d’animaux sauvages, donc évidemment je vais m’inspirer d’elle. Elle n’a pas fait de coyote, mais des loups et des renards.
 

Sayaka Ganz –Emergence, 2008
Sculptures faites à partir d’objets de la vie courante en plastique assemblés. Elle fait des sculptures d’animaux pour la plupart de ses œuvres et elle essaie toujours de nous faire sentir le mouvement des animaux.


Joseph Kosuth Univers du texte, surtout sur les murs, souvent avec des néons ou de la lumière. Inspire beaucoup le côté écriture qui sera intégré dans mon œuvre. Il prend l’idée que j’espère être capable de faire : créer une image avec du texte en changeant la couleur de mes lettres.


Barbara Kruger Artiste conceptuelle américaine dont le but est de bousculer les représentations véhiculées par les modèles culturels en vigueur. Elle met le texte et l’image en tension. Comme elle, je veux faire un poème engagé qui critique un modèle de la société, celui qui semble rendre possible le massacre d’animaux dans le seul but d’exploiter sa fourrure.
 

Je me suis également beaucoup inspiré du lettrisme, un courant amené par Isidore Isou. Il consiste en une destruction de la poésie à mot au profit d’une esthétique basée sur la lettre et le signe. Il s’attache à la poétique des sons, onomatopées, musique des lettres.
Isidore Isou
  

Le coyote
Animal vivant au Canada, aux États-Unis(nord) et au Mexique. Il possède une capacité d’adaptation de milieux très grande (ce qui le distingue du loup)
Il préfère les régions montagneuses, boisées, clairières garnies de buissons et les régions agricoles.
Carnivore, l’hiver il peut être charognard et s’attaquer au Cerf de Virginie. C’est un animal nocturne. Contrairement au loup, il attaque sa proie de face. Il vit entre 8 et 10 ans et presque le double lorsqu’il est en captivité.
Ses prédateurs sont le loup, le cougar et l’ours noir.
Il est arrivé au Québec pour la première fois en 1944 dans la région de l’Outaouais.
Je l’ai choisi car il est dans le top 5 des animaux les plus tués pour leur fourrure.
Symbolisation
Pour les tribus amérindiennes, il est un filou, un métamorphe, un transformateur. Dans une légende, le coyote a accompagné le 1er homme et la 1ère femme dans l’entrée du premier monde physique.
La légende décrit le coyote comme un porteur de vie et un symbole de nouvelle naissance.
Voir un coyote dans ses rêves désigne la tromperie et la faiblesse puisqu’il arrive qu’il se prenne dans ses propres pièges.
C’est un joueur de tour, il a beaucoup d’humour.
Le coyote est un animal intelligent, vénéré jadis par les Indiens d’Amérique et qui fut persécuté, exterminé par les Blancs.

Au Canada, en 2009, près de 3010,7 milliers de peaux d’animaux ont été ‘’produites’’ pour la vente, sans compter les animaux élévés pour leur fourrure.

L’être humain sur le mur créée à partir du texte que je vais écrire va être une sorte de martyr qui souffre aux dépendants d’un être supérieur, le coyote.